BARCAROLLE op 60
CHOPIN POLONAISES
Like the war poems of Rupert Bridges or Wilfred Owen, or the war drawings of Goya, Chopin’s Polonaises are visions of conflict. From spangled generals pumped up with their own self-importance, on careering horses, swiping off enemy heads, to women pleading for mercy, offering themselves to save their children, Chopin, a clandestine of war himself (remember that permit he couldn’t get for France with his Russian papers) appears like a foreign correspondent, commenting, making asides, ironically, sarcastically, melancholically. His friendship with Delacroix (The Battle of Missolonghi) surely led him to wish to state his own feelings on the subject of war.
Tout comme les poèmes de Rupert Bridges ou Wilfred Owen, ou les dessins de guerre de Goya, les Polonaises de Chopin sont des visions de conflit. On y voit des cavaliers couverts de médailles et gonflés de suffisance en train de sabrer du haut de leurs montures des têtes ennemies, tout comme des femmes en pleurs, plaidant la miséricorde, s’offrant pour sauver leurs enfants. Chopin, lui-même devenu un clandestin par l’invasion russe de son pays, y est comme un correspondent étranger, faisant des commentaires, des apartés, avec ironie, sarcasme et mélancolie. Son amitié avec Delacroix (La Bataille de Missolonghi) l’a aussi sûrement poussé pour donner libre cours à ses sentiments au sujet de la guerre.
3 ETUDES from op.25, archive from 1984